Regard sur

Liliana Patricia Calderón Bernal, étudiante EDSD 2020 -2021

Témoignage de Liliana Patricia Calderón Bernal, étudiante EDSD 2020 -2021

Master HED Promotion 2018 – 2020 / Master démographie, université de Strasbourg

 

photo de Liliana Patricia Calderón Bernal

« L’EDSD est une école que je visais depuis longtemps ! La démographie est en effet une discipline que j’ai découverte pendant ma licence d’histoire en travaillant au sein d’un groupe interdisciplinaire sur la démographie et les études de population à l’université Externado de Colombie. C’est à cette époque que l’un de mes enseignants m’a parlé de l’École européenne de démographie, mais je dois dire que je ne savais pas vraiment comment y parvenir. Par la suite, j’ai choisi de suivre en France le master de démographie de l’université de Strasbourg, du fait de son profil plutôt technique, avec des mathématiques et des statistiques. Ayant l’ambition de faire de la recherche depuis longtemps, j’ai postulé au master de l’École HED, où l’on m’a de nouveau parlé de l’EDSD. Les enseignants-chercheurs de Strasbourg m’ont beaucoup soutenu. Lors de mon stage de recherche[i] à l’Ined, j’ai également été soutenue par mes tutrices de stage [France Meslé et Magali Barbieri]. J’ai aussi rencontré beaucoup de doctorants de l’UR5 qui avaient suivi les cours de l’EDSD. A ce moment-là, j’ai commencé à me dire que ce n’était pas impossible ; et j’ai postulé !

Il est vrai que la crise sanitaire actuelle a bouleversé le déroulement des études. Les cours préparatoires Rostock ont été basculés en ligne. Je me trouve actuellement à Barcelone, où je suis tous mes cours à distance, via Zoom. Je dois dire toutefois que si je devais le refaire, je le referai, même avec des cours en ligne. La charge de travail est intense. Mais j’ai pu obtenir un panorama assez complet des différentes approches méthodologiques pour travailler sur un sujet spécifique en démographie. J’ai appris énormément de choses en mathématiques et statistiques avancées que je n’avais pas vues en master ou que j’ai mieux comprises avec l’EDSD, ou encore une nouvelle manière - « plus anglo-saxonne » - d’exprimer la démographie. Tout cela constitue autant de matériel dont on peut profiter tout au long de sa carrière. C’est la raison pour laquelle je pense que c’est aussi une excellente idée de le faire comme moi, avant le doctorat.

Et n’oublions pas une chose importante pour de futurs chercheurs et chercheuses : j’ai quand même eu la possibilité de faire des rencontres - toujours via Zoom – avec de nombreux doctorants en démographie, actuels ou futurs, inscrits dans différentes universités européennes. » 

 

[i] Stage de recherche de 2e année du master 2 de l’École   HED

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