Maïlys Goetschy , Doctorante
Découvrez le témoignage d’une nouvelle doctorante HED, Maïlys Goetschy, qui après avoir pratiqué le ski nautique de haut niveau dans sa prime jeunesse s’est lancée dans une recherche de pointe en démographie. Toujours dans la joie et l’enthousiasme.
« Depuis le début de mes études supérieures, j’ai toujours été attirée par le monde de la recherche. La démographie quant à elle, je l’ai découverte pendant ma licence en sciences sociales. Cette discipline, à la frontière d’autres (histoire, géographie, sociologie…), a tout de suite suscité mon intérêt. C’est notamment l’utilisation plus importante des méthodes d’analyse quantitative qui m’a plu. Tous mes choix ensuite ont été faits de manière très fluide : le parcours démographie en licence, le master de démographie à Strasbourg et la réalisation d’un stage de recherche et enfin rejoindre l’École HED. Cela coulait de source.
L’expérience du projet tutoré à HED a été un moment important pour moi. J’ai découvert l’aspect collectif de la recherche. J’ai vraiment apprécié la rencontre intellectuelle avec d’autres étudiants au sein de mon groupe de recherche et nos moments de réflexion commune. Cela n’a pas de prix de partager et de réfléchir ensemble ! Les formations en seconde année, quant à elles, m’ont confirmé mon intérêt pour la recherche.
Un sujet sur lequel j’ai commencé à travailler dès mon mémoire de master 1 me passionne : le dénombrement et l’étude des couples de même sexe au sein des différentes sources de données. Même si nous avons de plus en plus de données sur ces couples, les échantillons sont assez restreints et leur identification statistique reste encore difficile.
Après avoir travaillé pendant 2 ans sur la mesure de ces couples en France, j’ai décidé pour ma thèse d’élargir mon champ de recherche à l’Europe avec un sujet intitulé « Diffusion socio-spatiale des couples et familles de même sexe en Europe : histoire, enjeux et perspectives », toujours sous la direction de Philippe Cordazzo. Tout l’enjeu de cette thèse réside dans le fait de pouvoir construire des bases de données avec des effectifs suffisamment importants pour des analyses quantitatives. Pour ce faire, j’envisage d’utiliser notamment la base européenne de micro-données de recensement. D’autre part, des analyses qualitatives apporteront des éléments de compréhension et d’illustration.
Aujourd’hui, j’en suis au stade du « défrichage ». Mais, mon objectif reste le même : décrire la situation de ces couples et essayer d’améliorer leur compréhension en proposant de nouvelles mesures, dans un contexte où la demande d’informations est grandissante. »